Ceci est exactement l’état d’esprit dans lequel je me trouve présentement. J’avais besoin d’écrire un peu tout ce qui tourne dans ma tête pour tenter d’y voir un peu plus clair. Vous êtes avertis si vous décidez de poursuivre la lecture ;-)
Pourquoi suis-je donc dans un tel état ? Nous commençons la période des portes ouvertes et examens d’amission pour le secondaire (le collège pour mes amis Français)… de l’an prochain ! Je trouve ça très difficile d’essayer de me frayer un chemin devant les multiples choix qui s’offrent à nous. Mais en plus que ça soit si tôt dans l’année scolaire qui vient à peine de commencer, je trouve que ça rajoute une difficulté supplémentaire. C’est qu’il peut se passer tellement de choses dans une année !!!
Parce que ce n’était déjà pas suffisamment compliqué, je dois rajouter une autre variable : mon fils vit quelques difficultés (trouble envahissant de développement (Asperger), anxiété qui en découle… mais pas académique). Voilà d’où vient une grande partie de mon immense casse-tête. Trouver un lieu où il sera bien, compris et où il pourra continuer de s’épanouir.
Que choisir ? école publique ? école privée ? programme particulier ou régulier ? Privilégier une école plus près de la maison ? Dur, dur de faire un choix devant la multitude d’options qui s’offrent à nous. Tous ces choix virevoltent dans ma tête. Je rêverais presque de vivre dans une région où il n’y a qu’une seule polyvalente !!!
Je me sens vraiment seule au pied d’un grand précipice… qu’arrivera-t-il si je fais le mauvais choix ? Horreur ! Angoisse…
Pas trop d’aide dans mon entourage non plus entre les professionnels de l’école actuelle de mon fils qui m’offrent beaucoup d’infos et me tendent à me diriger vers l’école publique et tous les ouï-dires sur les bienfaits du privé mais surtout les tares du public... Assez pour embouiller davantage mes cartes !!
Au premier abord, disons que je penche pour l’école publique car en tant que société nous avons choisi d’offrir l’éducation gratuite à tous, je pense sincèrement qu’il est important d’investir dans ces écoles qui sont le reflet de notre société de demain. Un milieu souvent plus ouvert et moins rigide. Un milieu qui suit davantage le choix que j’ai fait pour le primaire : soit de les envoyer dans une école alternative. Dommage que la seule école secondaire alternative soit à l’autre bout de la ville ! J’y aurais envoyé mes enfants les yeux fermés tellement j’adore ce type de pédagogie et les valeurs qui y sont véhiculées. La plus belle décision “scolaire” que j’ai pu faire pour eux !
Oups je m’égare…
Alors donc le public oui mais…. Mais toutes ces voix qui s’élèvent autour de moi pour presque “démoniser” l’école publique ne font que troubler davantage mes réflexions. Bien évidemment que les écoles privées ont de meilleures scores et un milieu plus protégé : ils ne choisissent que les meilleurs et dehors ceux ne suivraient pas la cadence des bonnes notes ou qui oseraient venir troubler la quiétude des lieux.
Mais les autres sont-ils systématiquement mauvais ? Est-ce que parce qu’on n’a pas d’argent ou qu’on n’est pas un premier de classe signifie qu’on est des citoyens de second ordre ? Bien évidemment que je ne me mets pas la tête dans le sable et que je sais pertinemment qu’il y a des problématiques dans les écoles publiques. Mais ça ne veut pas dire non plus que c’est généralisé à toute la population de cette école. Ou alors qu’il n’y en a pas dans le privé.
Pourtant, ils se retrouveront tous plus tard au Cégep et/ou à l’université et ont tous autant de chance de réussir ce qu’ils entreprendront dans la vie.
Je pense même qu’à force d’entendre bonifier l’école privée et descendre constamment l’école publique, j’en suis même presque rendue à la détester cette “belle” école privée. Oui bon c’est vrai je ne l’aimais déjà pas beaucoup en partant, mais là c’est pire ;-)
Bon je retourne à ma réflexion en retournant pour la énième fois le problème dans tous les sens… la bouteille de Tylenol pas loin… je sens que je vais finir par en avoir besoin !!!!!!!
Dur, dur d’être une maman !
Quel enfer de tenter de faire le “bon” choix !
****
Le destin a mis au travers de mon chemin un reportage à la radio hier matin qui est venu faire un peu de lumière devant mon dilemne. J’ai quand même décidé de publier mon billet… ok bon mon texte… parce que je l’avais quand même écrit.
C’était à l’émission de Christiane Charette hier matin à Radio-Canada. Il était question d’un documentaire “Les enfants du palmarès” qui sera diffusé le 18 octobre prochain à 19h à canal D. À ne pas manquer si je me fis à l’entrevue ! En attendant pour pouvez écouter l’entrevue à la radio. c’est le dernier reportage du 28 septembre : “ Le privé à tout prix ? ”
En parlant de liens, un autre qui fait un peu suite à mon texte : une entrevue sur la drogue dans les écoles au Québec donne un vaste portrait de la situation. La conclusion : la consommation de drogue n’a pas augmenté depuis les 20 ou 30 dernières années. Mais les cas sérieux sont devenus plus lourds. Que le répression n’aide en rien car elle n’améliore pas la prévention et l’éducation si importantes. Et surtout que PERSONNE n’est à l’abri car il y en a partout ! Encore à Radio-Canada à l’émission de Christiane Charette d’aujourd’hui 29 septembre. Le documentaire ce soir à 20h à Canal-Vie



je ne te le fais pas dire : dur dur d'être une maman ... Mon fils a terminé son école obligatoire, et nous avons également eu des choix à faire, avec toujours la même question "est-ce LE bon choix" ?
RépondreSupprimerPour l'instant, il fait une 10ème année pré-professionnelle en privé, il se plaît énormément, j'ai l'impression qu'il est devenu plus ouvert, qu'il reste moins dans son coin.
Bon courage ma Belle !!
Janique de Suisse
Coucou miss !
RépondreSupprimerAlors je n'en suis pas encore là avec les miens, mais je ne crois pas qu'il y ait UN seul bon choix !!!
Peu importe la structure, de toute façon il faudra s'adapter. Plus ou moins, certes, mais il le faudra quand même.
Et puis, à te lire on dirait que c'est une décision irrévocable ? Ne sera t il pas possible de changer de structure si ça ne convient pas ?
Est-ce qu'il y a des journées portes ouvertes pendant lesquelles tu pourrais observer par toi-même??? Et pourquoi ne pas interroger les parents d'élève ?
En tous cas, je suis sûre que tu feras au mieux, et que si ça ne convient finalement, tu trouveras une autre solution adaptée.
Bon courage ;)
Céline H
Oh, ma douce amie, comme je comprends ton stress ! C'est bien difficile de savoir ce qui est le mieux pour nos zèbres ! Bon courage pour ce faire ce choix qui sera, j'en suis sur, le bon…
RépondreSupprimerBisous affectueux
Frédérique
Bonjour Annick,
RépondreSupprimerC'est seulement aujourd'hui que je prends connaissance de ton message.
Quand tu dis que l'école de tes rêves est à l'autre bout de la ville, ça fait combien de temps de parcours ? Est-ce beaucoup trop loin pour le faire par tous les temps ?
En allant aux portes ouvertes, dis-toi bien aussi que ces jours-là, on te fera des risettes pour attirer tes faveurs.
Un bon truc, c'est de voir jusqu'où tu pense qu'il peux aller. Par exemple, sur 100 élèves qui réussissent à l'université, combien viennent de l'enseignement privé et combien du public ?
Ou alors, tu te bases sur les rêves de ton enfant : s'il est attiré par le côté littéraire ou scientifique ou ..., choisi un école qui va favoriser cela.
Vois ce qui vous permets à tous de combiner au maximum confort de vie et apprentissage motivant.
Bon courage ma grande.
Bises.
Merci pour vos mots d'encouragement !
RépondreSupprimerNous sommes en plein dans les visites "portes ouvertes", car effectivement c'est une bonne façon d'avoir une idée des différents milieux. Et bien sûr que ce n'est pas une décision irrévocable, mais on voudrait tout de même viser juste du premier coup ! Sachant surtout que les adaptations sont particulièrement difficiles pour mon fiston et qu'il aura tout de même une année à faire (à moins de problématique majeure, mais ça on ne le souhaite pas...)
Alors oui, tranquilement notre choix se précise. Mais ce n'est quand même pas une décision facile ! Merci d'être là en tout cas !!
Bises
ton long billet m'a touché. C'est vrai que l'on voudrait être tellement sûr de faire les bons choix pour nos enfants ... et que de toute façon ils finissent toujours par nous faire des "reproches".
RépondreSupprimerJ'ai un peu "poussé" Camille à faire du russe car je trouvais qu'il pouvait y avoir des avantages à faire une langue rare (que ça dénotait un cartain état d'esprit), mais qu'est-ce que j'en entends !! Elle vient d'entrée au lycée (15 ans je ne sais pas l'équivalent chez vous), a donc 4 ans de russe derrière elle ... et ça ne lui plait toujours pas, lol
Heureusement en France, le laïc et le privé cohabitent plutôt bien et l'école publique reste prédominante.
Mais de toute façon, il ne faut pas se leurrer, le niveau a diablement baissé !!
Bon courage car c'est vrai que l'orientation est tellement importante (ou on nous fait croire qu'elle est tellement importante).