jeudi 22 octobre 2009

La Cour Suprême me monte au nez !!!

Ce matin, la Cour Suprême du Canada a rendu un jugement invalidant des dispositions de la loi 101 qui tentent de limiter l’accès au réseau anglais des écoles primaires et secondaires.

En gros, la loi 101 a été créée afin de donner priorité à l’usage du française dans tous les volets de la vie au Québec.  

Un de ces volets est la fréquentation au système français d’éducation des enfants d’immigrants , étant donné que le Québec veut promouvoir et favoriser l’utilisation du français par ses concitoyens.

En 2002, la loi 104 fut adopter pour colmater une brèche de la loi 101.  Avant ça, beaucoup d’immigrants inscrivaient leurs enfants dans une école anglaise privée non subventionnée (il faut savoir que les écoles privées au Québec sont subventionnées à 60% par l’État…….  mais ça c’est un autre débat !!!)  afin de pouvoir, par la suite, avoir le droit de fréquenter le réseau anglais des écoles primaires et secondaires.    Certaines de ces écoles semblent d’ailleurs avoir été justement créées à cet effet.   Et dès qu’un enfant d’une famille emprunte ce chemin, il ouvre la porte à toute sa fratrie.

Pourtant depuis 1997 lors de l’adoption de la Charte de la langue française, il était clair que le fait de choisir de venir vivre au Québec voulait également dire le choisir de venir vivre en français ! 

Dans l’océan d’anglais qui nous entoure au Canada et aux États-Unis, si cette contrainte du fait français au Québec ne plaît pas, les alternatives sont tout de même nombreuses !!!!

Mais depuis son adotion, notre Charte a été souvent malmenée par la Cour Suprême :  En 1979, elle a invalidé un pan entier de la loi qui faisait du français la seule langue de la législature et des tribunaux. En 1984, elle crée la clause Canada qui étend à tous les parents qui sont allés à l’école anglaise au Canada le droit d'envoyer leurs enfants à l'école publique de langue anglaise au Québec. En 1988, l'affichage unilingue français avait aussi été déclaré inconstitutionnel.

S’il fallait qu’on soit aussi rigoureux dans la défense du français dans les autres provinces canadiennes encore, on pourrait comprendre.  Mais les Francophones hors-Québec sont constamment en train de se battre pour leur droit.   Même qu’on voir leur nombre diminuer de génération en génération.  La traitre  progession de l’assimilation faisant son oeuvre…

Je suis tout à fait d’accord avec les propos de Mme Chantale Trottier, présidente du Mouvement national des Québécoises et Québécois, qui dit : “Ce jugement est un manque total de respect envers les Québécois.  Il confirme le démantèlement des lois linguistiques québécoises au nom d'une Constitution que nous n'avons même pas signée.”   (en référence au rappatriement de la Constituion en 1982 dont je parle dans un autre de mes billets justement).

Donc excusez-moi de ne pas la trouver drôle celle-là mais qu’une chose soit claire :  au Québec c’est en français que ça se passe !!!

1 commentaire:

  1. OUAIS! T'as raison d'être fâchée Annick!
    Je suis d'accord avec toi: ceux qui veulent pas vivre en français n'ont qu'à aller vivre ailleurs!
    Vive le Québec libre et français!!!
    nat

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